UPAC

Université Protestante d'Afrique Centrale

Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

De la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé à l’Université Protestante d’Afrique Centrale : Gouvernance et vision future

En 2006, le Conseil d’Administration, au cours de sa session de Juillet a fait du vieux rêve des fondateurs de la FTPY de 1959 une réalité en créant une Université Protestante d’Afrique Centrale avec quatre (04) Facultés sur le Campus de Yaoundé au Cameroun et avec la possibilité d’ouvrir d’autres Campus en RCA, au Gabon et au Congo Brazzaville. Avec la pression démographique et la forte demande en formation universitaire de qualité dans les deux sous-régions, il avait aussi été décidé de créer en même temps une université sœur pour l’Afrique de l’Ouest. D’où la transformation de la Faculté de Théologie Protestante du Benin en Université Protestante d’Afrique de l’Ouest à Porto Novo.

Ainsi en plus de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé, les 14 Eglises ont opté pour la création de trois nouvelles Facultés pour rendre effective l’Université Protestante d’Afrique Centrale.  Il s’agit de :

La Faculté des Sciences Sociales (2007) devenue Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales (2009)

La Faculté des Technologies de l’Information et de la Communication (2009)

  • La Faculté des Sciences de la Santé (2014)

Pour une formation de qualité, et pour un bon ratio enseignant/enseignés, l’Université Protestante d’Afrique Centrale adopte une politique de recrutement des étudiants par voie de concours et avec un numerus clausus (recrutement d’un nombre limité d’étudiants par cycle et par niveau). A la tête de chaque Faculté se trouve un Doyen conformément aux us et traditions universitaires de part le monde.

Il faut cependant dire qu’au moment de l’autorisation des nouvelles facultés, la vocation régionale de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, a été paradoxalement réduite à l’Institut Universitaire Protestant de Yaoundé. C’est le défi qu’il faut relever par un retour à l’orthodoxie car l’Université Protestante d’Afrique Centrale va au-delà du Cameroun.

A ce jour, le Conseil d’Administration a doté cette institution universitaire de nouveaux textes règlementaires pour lui assurer un fonctionnement qui respecte la gouvernance universitaire dans ses trois aspects : académique, administratif et financier. Nous avons les Statuts rédigés en 1959 et 1961, modifiés en 1970, 1985, 1992, 2007 et en 2012 ; le Manuel des procédures administratives et financières en 2010 ; la Charte du Comité Scientifique et pédagogique pour étude des dossiers des recrutements et de changement de grade académique avant soumission aux différentes tutelles pour approbation et transmission au CCIU (Comité Consultatif Interuniversitaire) du MINESUP.

En outre deux Chartes des deux Ecoles Doctorales en 1985 et en 2012 ; le Code Ethique règlementant la discipline sur le campus en 2014 et les autres documents.

DES ORGANES DE GOUVERNANCE DE L’UPAC

Des organes de gouvernance administrative

Quatre organes œuvrent pour la gouvernance administrative de l’Université Protestante d’Afrique Centrale.

En premier lieu, le Conseil d’Administration. Il est composé des 14 Chefs d’Eglises Protestantes d’Afrique Centrale et de l’Ouest ; d’un représentant du MINESUP ; d’un représentant des Partenaires ; de trois Experts universitaires ; du Recteur ; des Vice Recteurs ; du Secrétaire Général ; des Doyens des Facultés et du président de l’association des étudiants.

Ensuite le Comité de Gestion qui est constitué du Recteur et Vice-Recteurs ; du Secrétaire Général ; des Doyens des facultés ; du DAF ; du Bibliothécaire Principal ; de deux Représentants du CA et le président de l’association des étudiants.

Vient en troisième lieu, lAutorité de l’Université dont les membres sont tous nommés par le Conseil d’Administration pour un mandat de 05 ans renouvelable une seule fois, et est ainsi constitué : Le Recteur, les Vice-Recteurs, le Secrétaire Général, les Doyens des Facultés, les Secrétaires Académiques (Vice-Doyens chargés des affaires académiques).

Et enfin, l’Association des Etudiants dont le Président ou la Présidente et les membres de son bureau sont élus par les étudiants pour un mandat d’un an.

Des organes de gouvernance académique

Pour la bonne gouvernance académique, cinq organes travaillent en étroite collaboration pour le succès de l’UPAC

Nous avons le Conseil de l’Université, constitué du Recteur, du Secrétaire Général, des Doyens, des Secrétaires Académiques et de tous les enseignants permanents, de deux experts, des représentants des tutelles et du président de l’association des étudiants.

Les Conseils des Facultés regroupent au niveau de chaque Faculté, les Doyens, le Secrétaire Académique, tous les enseignants permanents et quelques enseignants associés de l’université de tutelle.

Quant aux Conseils des Départements, ils regroupent au niveau de chaque département, le Chef de département, tous les enseignants permanents et quelques enseignants associés de l’université de tutelle.

L’UPAC pour ses recherches dispose des Instituts, des Laboratoires et des Centres de Recherche. Actuellement, on dispose de deux structures opérationnelles que sont l’AIPCD (African Institute for Peace Communication and Development) et le CIIRE (Centre Interreligieux et Interdisciplinaire de Recherches en Ethique).

Et enfin, la Bibliothèque Centrale et les bibliothèques spécialisées dans les facultés y compris la bibliothèque.

Des organes de gouvernance financière :

Comme dans toute institution qui se respecte et de surcroit une institution confessionnelle, un sérieux est mis pour sa gestion financière, ainsi, nous avons le Directeur des Affaires Financières (DAF) qui a la troisième signature sur tous les comptes bancaires de l’institution (UPAC). Une Caisse centrale pour la gestion de toute l’Université avec des Caisses des facultés pour la gestion quotidienne de ces facultés.

Annuellement un Budget global est consolidé et est constitué des budgets de l’Administration centrale ; des Facultés et de la Bibliothèque. Avec un audit externe annuel pour tous les comptes de l’UPAC.

Des partenaires académiques

Comme toute Université, l’Université Protestante d’Afrique Centrale bénéficie d’un important réseau de partenaires académiques et financiers sur les plans national et international.

Pour assurer une formation de qualité à ses étudiants, l’UPAC est en coopération académique permanente, en termes de mobilité académique des enseignants et des étudiants, avec les institutions universitaires suivantes :

Au niveau de la Faculté de Théologie Protestante et des Sciences Religieuses (FTPSR), il y a l’Université de Genève, l’Université de Lausanne en Suisse, l’Université de Strasbourg en France, la Faculté Libre de Théologie de Montpellier en France, la Faculté Libre de Théologie de Paris en France, la Faculté de Théologie de Neuchâtel en Suisse

Pour la Faculté des Technologies de l’Information et de la Communication (FTIC), Université de Yaoundé I au Cameroun (Polytechnique) et l’UQAM au Canada

La Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales coopère avec l’Université de Yaoundé II (IRIC/ESTIC) ; l’Université Evangélique en Afrique à Bukavu en RDC (FSSRC) ; Johan Wolfgang von Goethe Universität à FFM en RFA (HSFK) ; Protestant Institute for Arts and Social Sciences à Butaré au Rwanda (DPS)…

Et enfin, au niveau de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS), avec l’Université de Douala au Cameroun (FMSP) ; l’UBAM au Cameroun (FHS).

Et toutes ces facultés ont un lien étroit de collaboration avec le Réseau des Universités Protestantes d’Afrique (RUPA) dont le siège est à Yaoundé, les met en relation avec les Universités protestantes des pays suivants : RDC, Burundi, Rwanda, Kenya, Benin… membre de ce réseau.

Des partenaires financiers de l’UPAC

En plus des droits universitaires, l’UPAC bénéficie des apports financiers des Eglises Membres et des partenaires financiers suivants : les 14 Eglises Membres (de l’Afrique Centrale et de l’Ouest) ; EMW – Hamburg en RFA ; Cévaa (Montpellier en France) ; Mission 21 Basel (Suisse) ; WCO-MC (London UK) ; ICCO (Utrecht Nederland) ; PC (USA) ; Brot für die Welt (Pain Pour le Monde) à Berlin en RFA.

Au regard de la qualité des membres fondateurs (14 Eglises Protestantes), on comprend que, de par sa nature, son organisation et son fonctionnement, l’Université Protestante d’Afrique Centrale n’est pas la propriété d’une seule Eglise o d’un seul pays encore moins d’un seul individu comme cela est le cas des structures privées de formation qui ont pour promoteur des personnes privées.

VISION FUTURISTE DE L’UPAC

Les 14 Eglises membres du Conseil d’Administration ont recommandé aux administrateurs de l’institution de suivre scrupuleusement les orientations de gouvernance académique en vigueur édictées par le Ministère de tutelle. C’est dans cette perspective que la promotion en grade académique des enseignants laïcs se fait à travers le CCIU du MINESUP et l’institution participe à presque tous les événements organisés par le MINESUP. Le dernier cas en date est la brillante participation de l’Université Protestante d’Afrique Centrale à la 20éme édition des jeux universitaires à Bemanda, où l’UPAC a eu le deuxième des 11 Grands Prix d’Excellence académique du Président de la République dans la rubrique Numérique Universitaire et Innovation technologique.

Pour la vulgarisation des produits des recherches menées par les enseignants et les étudiants, l’UPAC a créé Les Presses des Universités Protestantes d’Afrique qui est une maison d’édition avec ISBN et qui compte à son actif de publication aujourd’hui de plus 05 livres et 03 revues sur les problématiques actuelles liées au développement du Cameroun et du continent africain.

Nantie donc de la longue expérience dans la formation universitaire et la recherche héritée de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé depuis 1959 et auréolée par le fort taux d’insertion professionnelle et par la haute qualité scientifique des étudiants formés dans les trois facultés classiques dans les filières accordées par le MINESUP depuis 2006, l’Université Protestante d’Afrique Centrale pense avoir mérité la confiance en elle placée par le gouvernement de la République du Cameroun et réuni en même temps plusieurs atouts historiques et de gouvernance universitaire pour avoir non seulement l’agrément de ses programmes, mais surtout l’homologation de l’ Institution auprès du Ministère de tutelle qui est le MINESUP.

Une réponse favorable serait pour l’UPAC dans la perspective théologale ne serait que justice faite à l’histoire du Cameroun comme étant la mère des Universités du Cameroun.

Et si l’histoire de l’UPAC m’était contée !

L’UPAC, six décennies déjà. Fruit de l’engagement actif des Eglises Protestantes d’Afrique issues de la Réforme et de leurs partenaires occidentaux dans l’enseignement supérieur.

Yaoundé, 1959. Les chef des Eglises Protestantes d’Afrique et les missionnaires protestants américains et de Bâle posent la première pierre de construction du campus de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (FTPY). Dès le premier Conseil d’Administration constitutif de la Faculté de Théologie Protestante en terre camerounaise, du 25 au 27 mars 1960 à Yaoundé, son caractère international et œcuménique est consacré par la présence de tous les pères fondateurs de 1959 à Brazzaville (Congo).

En juin 1960, le Ministre de l’Intérieur du Cameroun NJOYA AROUNA approuve par une note adressée au Secrétaire Général de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Cameroun et de l’Afrique Equatoriale les statuts de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé et reconnaissance de son Conseil d’Administration.

Inaugurée le 17 février 1962 par Son Excellence Ahmadou AHIDJO, Président de la République Fédérale du Cameroun, accompagné des deux premiers ministres John NGU FONCHA et Charles ASSALE, la FTPY sera reconnue par le gouvernement de la République Fédérale du Cameroun comme l’une des toutes premières institutions universitaires de la sous-région. Son caractère universitaire est confirmé par les statuts adoptés par le Conseil d’Administration des 18 et 19 février 1961, qui en son préambule, stipule que : « c’est un établissement de niveau universitaire, tant par son enseignement que par le recrutement des étudiants, en liaison avec la Faculté de Théologie de Genève ».

Ce caractère international ressort également de la forte présence des personnalités étrangères lors de son inauguration le 17 février 1962 à l’instar du Ministre de l’Education Nationale du Gabon, Monsieur Jean MARS EKOH, du ministre de l’Information du Dahomey (Bénin), Monsieur Albert TEVOEDJRE, des représentants des Eglises partenaires d’Europe et d’Amérique, des enseignants et des étudiants.

Dans son allocution, lors de l’inauguration du 17 février 1962, le Président du Conseil d’Administration (PCA), Rév. Jean KOTTO, Secrétaire Général de l’Eglise Evangélique du Cameroun, déclara devant le Président Ahmadou Ahidjo : « Qui dit Faculté dit Université ».  Le ton était donné, la voie tracée pour la postérité.

Dans sa quête de l’excellence, la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (FTPY) va accueillir une cérémonie mémorable à travers l’octroi de deux premiers Doctorats Honoris Causa de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé à Desmond TUTU et à José CHIPENDA, respectivement Président et Secrétaire Général de la Conférence des Eglises de Toute l’Afrique (CETA). Le 29 avril 1998, le ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun préside cette cérémonie en présence du Très Rév. Desmond TUTU. Tout un honneur pour le Cameroun et la FTPY.

En 2006, le Conseil d’Administration, dans sa session de juillet fait du vieux rêve des fondateurs de 1959 une réalité en transformant la FTPY en Université Protestante d’Afrique centrale. L’UPAC est née. Quatre facultés vont voir le jour sur le campus principal de Yaoundé. L’UPAC tient dès cette date sa place à part entière d’université de référence. L’UPAC s’est dotée de textes règlementaires en conformité avec les exigences de l’Unesco et la nouvelle donne de la gouvernance universitaire dans ses trois aspects académique, administratif et financier tel que recommandée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun. Elle est aujourd’hui auréolée par la haute qualité scientifique des étudiants formés dans ses établissements et leur fort taux d’insertion professionnelle. Elle a formé plus de 15.000 diplômés de plus de 25 nationalités.

L’histoire se poursuit et l’UPAC va continuer à coup sûr pour de nombreuses années encore sa mission de formation intégrale de l’humain, de lutte contre la pauvreté et les injustices sociales et pour les transformations sociales en Afrique et dans le monde.

L’UPAC en quelques dates

1959 : Création à Brazzaville de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé

1959 : pose la première pierre de construction du campus de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (FTPY)

1960 : Premier Conseil d’Administration de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (FTPY)

17 février 1962 : Inauguration de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (FTPY), par Son Excellence Ahmadou AHIDJO, Président de la République Fédérale du Cameroun

1985 : Faculté de Théologie Protestante et des Sciences Religieuses (FTPSR)

29 avril 1998 : Doctorat Honoris Causa à Desmond TUTU et à José CHIPENDA

2006 : Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales (FSSRI)

2008 : Faculté des Technologies de l’Information et de la Communication (FTIC)

2014 : Faculté des Sciences de la Santé (FSS)

2009 : Premier colloque international organisé au Cameroun sur la problématique de la Paix et du Développement en Afrique avec la participation du Prix Nobel Alternatif le Pr Johan GALTUNG, l’un des pères fondateurs des Peace Studies dans le monde et en présence de Monsieur le Ministre d’Etat, Jacques FAME NDOGNO, en charge de l’enseignement supérieur du Cameroun.

2019, 2020 et 2022, d’autres colloques organisés.

ÉGLISES ET ORGANISME MEMBRES FONDATEURS

Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun (CEPCA), Yaoundé, Cameroun ; Église Évangélique du Cameroun (EEC), Douala, Cameroun ; Église Évangélique du Congo (EECongo), Brazzaville, Congo ; Église Évangélique du Gabon (EEG), Libreville, Gabon ; Église Évangélique Luthérienne de la République Centrafricaine (EELRCA), Bouar, RCA ; Église Évangélique Luthérienne du Cameroun (EELC), Ngaoundéré, Cameroun ; Église Évangélique Presbytérienne du Togo (EEPT), Lomé / Togo ; Église Fraternelle Luthérienne du Cameroun (EFLC), Garoua, Cameroun ; Église Méthodiste du Togo (EMT), Lomé / Togo ; Église Méthodiste Unie de Côte d’Ivoire (EMUCI), Abidjan, Côte d’Ivoire ; Église Presbytérienne Camerounaise (EPC), Yaoundé, Cameroun ; Église Protestante Méthodiste au Bénin (EPMB), Cotonou, Benin ; Native Baptist Church (NBC), Douala, Cameroun ; Presbyterian Church in Cameroon (PCC), Buea, Cameroun ; Union des Églises Baptistes du Cameroun (UEBC), Douala, Cameroun

DE LA CREATION A LA RECONNAISSANCE DE LA FACULTE DE THEOLOGIE PROTESTANTE DE YAOUNDE (FPTY) : 1959-1970

L’Institut Protestant Universitaire de Yaoundé (Université Protestante d’Afrique Centrale) est une institution d’enseignement supérieur confessionnelle chrétienne née de l’extension de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (FTPY) en plusieurs autres Facultés séculaires. La Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé a été créée en 1959 à Brazzaville, en République Populaire du Congo, par sept Eglises Protestantes, de six pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest, issues de la Réforme, ainsi que par des Missionnaires Presbytériens américains, la Mission de Bâle en Suisse, la Mission Suédoise, les Eglises Protestantes de France, d’Angleterre et de la Norvège. À la vue de l’importance et de la pertinence de la vocation, d’autres Eglises protestantes se sont associées au projet portant à ce jour le nombre des Eglises membres du Conseil d’Administration à 14 :

Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun (CEPCA; Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) ; Eglise Evangélique du Congo (EEC) ; Eglise Evangélique du Gabon (EEG) ; Eglise Evangélique Luthérienne de la République Centrafricaine (EELRC) ; Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun (EELC) ; Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo (EEPT) ; Eglise Fraternelle Luthérienne du Cameroun (EFLC) ; Eglise Méthodiste du Togo (EMT) ; Eglise Méthodiste Unie de Côte d’Ivoire (EMUCI) ; Eglise Presbytérienne Camerounaise (EPC) ; Eglise Protestante Méthodiste du Bénin (EPMB) ; Native Baptist Church of Cameroon (NBC) ; Presbyterian Church in Cameroon (PCC) et Union des Eglises Baptistes du Cameroun (UEBC).

A l’origine, l’intention des pères fondateurs de 1959 était, qu’à l’image des universités d’Harvard et de Boston, la FTPY devienne à l’avenir une grande Université Protestante d’Afrique Centrale structurée autour de plusieurs Facultés, et implantée sur les différents Campus de tous les pays de la sous-région. Le modérateur de l’Eglise Presbytérienne Camerounaise à l’époque, le Révérend MEYE ME KWELE, associé à ses pairs le Pasteur Kotto de l’Eglise Evangélique du Cameroun et le Pasteur MBENDE Paul de l’Union des Eglises Baptistes du Cameroun, firent preuve de subtilité diplomatique pour obtenir que le site de cette Faculté-Mère soit implantée en terre camerounaise, en offrant un peu plus de 05 hectares de terrain sur la colline de Djoungolo pour les travaux de constructions. C’est ainsi qu’entre 1959 et 1962 sortit de terre, le tout premier complexe universitaire au Cameroun comportant une chapelle, un bloc pédagogique et administratif à deux (02) niveaux, un restaurant et une cité universitaire, ainsi que six résidences pour le staff académique et administratif qui, à l’époque, était constitué en majorité d’expatriés.

La Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé fut reconnue par le gouvernement de la République Fédérale du Cameroun comme l’une des toutes premières institutions universitaires de la sous-région. Différents textes consécutifs constatent son existence légale :

  • La note N°1121/INT/2 du 1er juin 1960 du Ministère de l’Intérieur adressée au Secrétaire Général de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Cameroun et de l’Afrique Equatoriale et portant Approbation des statuts de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé et Reconnaissance de son Conseil d’Administration. Signée par: NJOYA AROUNA, Ministre de l’Intérieur.
  • La note N°626/CAB/SG/PRF/STG/2, adressée au Doyen de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé portant renseignement sur les Ressources des Agents économiques, pour l’élaboration des Comptes Economiques de la Nation. Signée par : Paul BIYA, Secrétaire Général de la Présidence de la République Fédérale du Cameroun.
  • Le récépissé N°2/L/ME/ATP/DAP/LP/1 du 24 janvier 1970 portant reconnaissance de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé faisant suite à la loi 67/LF/19 du 12 Juin 1967 sur la liberté d’Association. Signé par KWAYEB, Ministre d’Etat chargé des Affaires Politiques et de l’Administration Territoriale Fédérale avec copie au Ministre de l’Education, de la Jeunesse et de la Culture.

Cette reconnaissance juridique fut finalisée par une legitimation politique au plus haut niveau de la République Fédérale du Cameroun lors de l’inauguration de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé, le 17 février 1962. La Presse du Cameroun en fit la description suivante : « La cérémonie se déroula sous la présidence de M. Ahmadou Ahidjo, Président de la République Fédérale du Cameroun, qui était accompagné de M. John Ngu Foncha, Vice-Président, de M. Charles Assalé, Premier Ministre du Cameroun occidental, du Président du Conseil Economique et Social, de nombreux ministres fédéraux… des parlementaires et de très nombreuses personnalités politiques et religieuses, notamment Monseigneur Jean Zoa, Archevêque de Yaoundé… », La Presse du Cameroun N°3.551-35ème année du mercredi 21 février 1962, p.4.

C’est ainsi que la Faculté de Théologie s’imposa dans la sous-région, en formant plusieurs cadres compétents, faisant la fierté du protestantisme aujourd’hui à travers le monde.

DE LA DIMENSION INTERNATIONALE DE LA FTPY ET SA PORTEE ACADEMIQUE

Dès le premier Conseil d’Administration constitutif de la Faculté de Théologie Protestante en terre camerounaise tenu du 25 au 27 mars 1960 à Yaoundé, sa dimension internationale et œcuménique est consacrée et confirmée par la présence de tous les pères fondateurs de 1959 à Brazzaville.

Le caractère international de la FTPY relève également de la forte présence des personnalités étrangères lors de son inauguration le 17 février 1962 à l’instar du Ministre de l’éducation nationale du Gabon, Monsieur Jean MARS EKOH et du Ministre de l’Information du Dahomey (Bénin) Monsieur Albert TEVOEDJRE, ainsi que des représentants des Eglises partenaires d’Europe et d’Amérique. Du corps enseignant aux étudiants, on dénombre entre 1959 et 2022, environ 20 différentes nationalités.

La portée académique de la FTPY qui lui offre un caractère universitaire est confirmée à travers les statuts adoptés par le Conseil d’Administration des 18 et 19 février 1961, dont le préambule stipule que « c’est un établissement de niveau universitaire, tant par son enseignement que par le recrutement des étudiants, en liaison avec la Faculté de Théologie de Genève ». Dès le début, la Faculté était placée sous la direction d’un Doyen dont le Rév. Dr David GELZER de nationalité américaine ; elle est aussi parrainée par une Institution universitaire étrangère (Université de Genève en Suisse) car à cette époque-là, le Cameroun ne disposait pas encore d’Université.

C’est aussi dans ce sens que dans son allocution, lors de l’inauguration du 17 février 1962, le Rév. Jean KOTTO, Secrétaire Général de l’Eglise Evangélique du Cameroun, déclara ce qui suit devant le Président Ahmadou Ahidjo : « Qui dit Faculté dit Université ». En plus, l’organisation des études en 3 ans pour la Licence, 2 ans par la suite pour le DETA (Diplôme d’Etude Théologique Approfondie) permettait aux titulaires du DETA de la FTPY de s’inscrire directement en thèse de doctorat dans les universités françaises (Strasbourg), Suisses (Genève et Neuchâtel) et de la RFA (Hamburg). Dès 1964, il va s’établir une coopération et une mobilité académiques tacites entre la FTPY et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Fédérale du Cameroun en termes d’échanges permanents d’enseignants. Les étudiants de la FTPY de nationalité Camerounaise étaient boursiers de l’Etat du Cameroun jusqu’à la crise économique des années 90. Les autres nationalités avaient soit des bourses de leur gouvernement, soit celles de leurs Eglises respectives.

Pendant plus de deux décennies, la FTPY a ainsi formé des étudiants dans les cycles de Licence et DEA en Théologie, avec l’appui scientifique de ses différentes coopérations académiques en France, en Suisse, en Angleterre et en Allemagne. Elle a commencé la formation au cycle doctoral (thèse unique) en 1985.

Le 29 avril 1998, le Ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun a présidé la cérémonie d’octroi des deux premiers Doctorats Honoris Causa de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé à Desmond TUTU et à José CHIPENDA, respectivement Président et Secrétaire Général de la CETA. Le Très Rév. Desmond TUTU fit l’insigne honneur au Cameroun en effectuant le déplacement de Yaoundé pour la circonstance.

Depuis sa création en 1959 et son ouverture officielle en 1962, la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé a ainsi formé au niveau universitaire l’essentiel de l’élite théologique protestante de l’Afrique du Centre et de l’Ouest à l’instar du Rév. Dr André KARAMAGA du Rwanda et Secrétaire Général de la CETA, basée à Nairobi au Kenya et qui vient de prendre sa retraite à la tête de ladite institution ; Rév. Dr Dieudonné MASSI GAMS du Cameroun, actuel Président de la CONAC (Commission Nationale Anti-Corruption du Cameroun). Aussi, plus de 80% des Pasteurs et presque tous les Présidents en exercice des Eglises Protestantes issues de la Réforme dans les pays d’Afrique noire Francophone ainsi que plusieurs cadres des institutions inter-ecclésiastiques d’Afrique et du monde sont d’anciens étudiants de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé. L’on peut citer entre autres institutions : la CETA (Conférence des Eglises de Toute l’Afrique), le CEPCA (Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun), le COE (Conseil Oecumenique des Eglises), la CEVAA (Communauté d’Églises protestantes en Mission), le MBEI (Mission Baptiste Européenne Internationale), le PRICA (Programme des Relations Islamo-Chretiennes en Afrique)…

En avril 2009, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques préside l’ouverture du premier colloque international portant sur le thème : « The dynamics of conflict, Peace and Development in African Societies, from local to international », avec la participation du Prix Nobel Alternatif de Paix, Johan Galtung.

De la FTPY à l’Université Protestante d’Afrique Centrale (UPAC)

En 2006, le Conseil d’Administration, au cours de sa session de juillet, a fait du vieux rêve des fondateurs de la FTPY de 1959, une réalité en créant une Université Protestante d’Afrique Centrale avec quatre (04) Facultés sur le Campus de Yaoundé au Cameroun et la possibilité, d’ouvrir d’autres Campus en RCA, au Gabon et au Congo Brazzaville. Avec la pression démographique et la forte demande en formation universitaire de qualité dans les deux sous-régions, il avait aussi été décidé de créer en même temps une université sœur pour l’Afrique de l’Ouest. D’où la transformation de la Faculté de Théologie Protestante du Benin en Université Protestante d’Afrique de l’Ouest à Porto Novo au Bénin.

Ainsi en plus de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé, les 14 Eglises ont opté pour la création de trois nouvelles Facultés afin de rendre effective l’Université Protestante d’Afrique Centrale. Il s’agit de :

La Faculté des Sciences Sociales (2007) devenue Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales (2009).

La Faculté des Technologies de l’Information et de la Communication (2009).

La Faculté des Sciences de la Santé (2014).

Pour une formation de qualité, et un bon ratio enseignant/enseignés, l’Université Protestante d’Afrique Centrale adopte une politique de recrutement des étudiants par voie de concours, avec un numerus clausus (recrutement d’un nombre limité d’étudiants par cycle et par niveau). A la tête de chaque Faculté se trouve un Doyen conformément aux us et traditions universitaires.

Il faut cependant dire qu’au moment de l’autorisation des nouvelles facultés, la vocation régionale de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, a été paradoxalement réduite à l’Institut Universitaire Protestant de Yaoundé. C’est le défi qu’il faut relever par un retour à l’orthodoxie, car l’Université Protestante d’Afrique Centrale va au-delà du Cameroun.

A ce jour, le Conseil d’Administration a doté l’institution de nouveaux textes règlementaires pour lui assurer un fonctionnement qui respecte la gouvernance universitaire dans ses trois aspects : académique, administratif et financier. Nous avons les Statuts rédigés en 1959 et 1961, modifiés en 1970, 1985, 1992, 2007 et en 2012 ; le Manuel des procédures administratives et financières en 2010 ; la Charte du Comité Scientifique et pédagogique pour étude des dossiers des recrutements et de changement de grade académique avant soumission aux différentes tutelles pour approbation et transmission au CCIU (Comité Consultatif Interuniversitaire) du MINESUP.

En outre, deux Chartes des deux Ecoles Doctorales (1985 et 2012) et le Code Ethique règlementent la discipline sur le campus depuis 2014 et autres documents.

En 2020, le Conseil d’Administration de la création d’une Ecole Doctorale unique de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, en abrégé EDUPAC et chaque faculté dispose d’une Unité de Formation Doctorale en abrégée URFD, placée sous la coordination de l’EDUPAC.

De la vision réformée à la mutualisation des efforts

La vision des pionniers à travers la création de l’Institut polyvalent et polytechnique des missions évangéliques a évolué grâce à l’émergence des églises locales et l’arrivée d’une jeune génération de missionnaires africains.

En 1919 à Elat se tient la conférence générale des missions protestantes d’Afrique centrale. Sur ce site mythique du protestantisme missionnaire au Cameroun nait l’idée de la création d’une université pour toutes les missions protestantes d’Afrique. Les vrais concepteurs de ce noble projet ne sont autres que des laïcs américains. Ces laïcs avaient déjà forcé le respect des Américains grâce à leurs fabuleuses prestations comme médecins, techniciens polyvalents ou encore comme formateurs de cadres africains.

Le projet n’a pu démarrer à cette époque en raison du nombre réduit d’élèves capables d’étudier dans l’enseignement supérieur. La suite du projet prévoyait alors une multiplication des établissements secondaires jouant le rôle de pépinières pour les futurs étudiants de l’université en gestation. C’est dans ce contexte que les missionnaires américains vont créer au Cameroun et en Guinée Équatoriale la célèbre École Normale de Foulassi à Ebolowa , l’école de théologie de Bibia par Lolodorf, aux côtés de la célèbre école professionnelle Franck James qui existait déjà depuis 1904.

La décision du démarrage effectif de l’université est prise lors de la seconde conférence y relative tenue toujours à Elat en 1942. Au cours de ces assises, les protestants américains avaientt validé le projet de création d’au moins trois universités dans le monde dont le début de fonctionnement était prévu au plus tard à la fin de la deuxième guerre mondiale: la première en Afrique Centrale, la deuxième en Amérique du Sud et la troisième aux Philippines ou en Corée. L’établissement qui devait sortir des fonds baptismaux au Cameroun s’appelait l’Institut Polyvalent et polytechnique des Missions Évangéliques. La localité de Libamba avait déjà réservé pas moins de 1.000 ha de terrains pour héberger le grand projet, avec cette importante chute qui devait servir pour un barrage hydraulique dont l’électricité allait couvrir les besoins de l’université. Après quatre années d’itinérance, l’Institut Polyvalent et Polytechnique des Missions Évangéliques va s’installer à Libamba en 1948. En fait, il fallait attendre que son titre foncier soit au bénéfice de la Société des Missions Évangéliques de Paris. À noter qu’en dehors de l’École Normale de Foulassi à ses débuts et l’École de Théologie, tous les établissements scolaires qui devaient constituer la structure universitaire en projet étaient dirigés par des laïcs compétents, adonnés à l’évangélisation et au développement multisectoriel de nos pays. Les résultats aux examens officiels dans ces écoles étaient particulièrement encourageants. Malheureusement, ces lauriers engrangés dans ces composantes qui, mises ensemble, devaient constituer la future université, n’étaient pas du goût de l’administration coloniale française.

La conférence des Missions Évangéliques qui avait eu pour cadre Brazzaville en 1959 avait permis à une onzaine d’Eglises Protestantes d’Afrique et aux Sociétés de Mission Américaines et Européennes présentes de s’accorder sur l’urgence de créer prioritairement une Faculté de Théologie Protestante à Yaoundé avec des objectifs s’inscrivant dans la durée. C’est ainsi que l’histoire retiendra que ce sont les églises protestantes qui ont fondé cette faculté qui va se muer en Université Protestante d’Afrique Centrale.

Pour rendre opérationnel leur projet de création d’une faculté de théologie protestante en faveur des Missions Évangéliques d’Afrique Centrale, les églises protestantes qu’il convient d’appeler Églises Fondatrices, ont bénéficié du soutien logistique de leurs partenaires des Églises occidentales mentionnées dans l’historique de l’UPAC.

Un parcours de combattant

Le processus qui a conduit à la création de l’Université Protestante d’Afrique Centrale n’a pas été un long fleuve tranquille. L’engouement observé dans les Missions Protestantes autour du projet de création d’une université commune a commencé à baisser d’un cran en 1957 avec l’accession de beaucoup de communautés missionnaires à l’indépendance. Aussi, chaque église envisage de se doter d’un collège. Après avoir claironné la création de séminaires unis, de jeunes chefs d’Eglises africains annoncent en 1959 à Brazzaville la création de la faculté de théologie francophone de Yaoundé. Résultats des courses, l’École Normale de Foulassi devient un collège d’enseignement court, la prestigieuse école Franck James se transforme en CETIC, Libamba devient un collège d’enseignement général.

À l’origine de cette déviation de la vision de départ qui mettait toutes les Missions Évangéliques d’accord sur le projet de création d’une université commune, la pression politique d’alors sur les leaders de la mission obligeait ces derniers à prendre des positions susceptibles de les opposer à l’administration coloniale : l’épouse du Directeur de Franck James avait d’ailleurs été assassinée par les services français. La réalisation en 1947 d’un petit barrage hydraulique à Elat par le Vice-Directeur de Franck James provoqua le courroux des autorités coloniales. M. James Calvin sera violemment expulsé du Cameroun pour avoir refusé de coopérer avec les autorités coloniales dans le cadre du procès sur l’assassinat de Mme COZZENS. Le silence des pasteurs membres du conseil d’administration de l’école face à cette grave injustice laisse croire que ces derniers étaient sous l’influence de l’administration.

La baisse d’intérêt pour le grand projet de création d’une université commune se justifie aussi par l’émergence d’une nouvelle génération de missionnaires. Au sein de la Mission Protestante Américaine, l’Institut des Missions Évangéliques fait l’objet de graves dénigrements émanant de pasteurs missionnaires et de leurs collègues camerounais. Certains estiment d’ailleurs que ces pasteurs qui écornaient l’image de l’université en la traitant de mondaine étaient mûs soit par le complexe d’infériorité, soit par la tendance au repli confessionnaliste.
En dépit de ses difficultés de parcours, l’UPAC poursuit la vision des pères fondateurs tout en assurant sa mue et en mutualisant les efforts pour se hisser dans le peloton de tête des institutions de l’enseignement supérieur. 

Facultés : Innover et satisfaire le marché de l’emploi…

L’UPAC à travers ses quatre facultés allie formation et employabilité des jeunes et connait une véritable révolution dans ses offres pour un enseignement supérieur de qualité.

Faculté de Théologie Protestante et des Sciences Religieuses (FTPSR)

La parole de Dieu au cœur des Enseignements…

C’est la mère de toutes les facultés de l’Université Protestante d’Afrique Centrale (UPAC). Créée à Brazzaville en 1959 par onze églises d’Afrique centrale et de l’ouest, et inaugurée au Cameroun le 17 février 1962 par son Excellence Ahmadou Ahidjo premier Président du Cameroun indépendant, l’ancienne Faculté de Théologie Protestante est devenue aujourd’hui, la Faculté de Théologie Protestante et des Sciences Religieuses (FTPSR). Une mutation qui s’est opérée dans le cadre de l’arrimage au système LMD. Sa nouvelle architecture en offres de formation tient compte de l’harmonisation des enseignements et du système d’évaluation adoptés par le Conseil de Faculté (C.F) et entériné par le Conseil d’Université (C.U) relatif aux enseignements théologiques.

La Faculté de Théologie Protestante et des Sciences Religieuses forme les futurs cadres de l’église à partir d’un ensemble de disciplines théologiques et autres, dans la soumission à la parole de Dieu et à l’esprit de foi chrétienne et de liberté. La nouvelle architecture des enseignements de la FTPSR qui est ouverte à toutes les églises, offre trois cycles de formation correspondant à la Licence (03 ans d’études), au Master (02 ans après la Licence) et au Doctorat (03 ans après le Master). Les admissions se font sur étude de dossier des titulaires du Baccalauréat de l’enseignement général, du GCE Advanced level ou de tout autre diplôme équivalent pour le cycle Licence ; la présentation d’une Licence en Théologie pour le cycle Master et la présentation d’un Master en Théologie pour le cycle Doctorat.

La Faculté de Théologie Protestante et des Sciences Religieuses donne des compétences et des capacités aux étudiants en leur permettant d’être opérationnel dans l’exercice de leurs fonctions comme Pasteur, Théologien(ne) ou comme professionnel du secteur social. La FTPSR est au service de l’ensemble du christianisme évangélique.

Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales (FSSRI)

Des filières ouvertes à tous !

La Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales est la première faculté-fille de la FTPSR. Elle est la plus grande faculté des établissements en termes d’offre d’enseignements et de nombre d’étudiants. Elle comprend trois départements et sept filières toutes tournées vers des formations académiques et professionnalisantes de haute qualité, conformément au système Licence, Master et Doctorat.

 

Le département de traduction et d’interprétariat

Il garantit et assure une formation de professionnels de la traduction et de l’interprétation possédant des compétences fondamentales, ainsi que des chercheurs en traductologie conformément au système LMD. En termes de traduction et de d’interprétation professionnelles, les combinaisons linguistiques sont les suivantes : Allemand-anglais vers le Français, Allemand-Français vers l’anglais, Espagnol-anglais vers le Français, Espagnol-Français vers l’anglais, Français-anglais et Anglais-Français.Faculté des Sciences Sociales et des Relations Internationales (FSSRI)

Le département des sciences de l’information documentaire et de la communication

Il est ouvert sur les cycles Licence, Master et Doctorat/Phd en deux filières de formation : les Sciences de l’Information Documentaire et les Sciences de la Communication.

Sciences de l’information documentaire

C’est une filière qui forme dans les domaines des systèmes et technologies de l’information pour faciliter l’accès à l’emploi dans les secteurs variés tels que la création et la gestion des bibliothèques et des médiathèques. Les lauréats peuvent travailler comme Inspecteur de la documentation, en ingénierie documentaire (gestion des services de l’information), en technologies de l’information (gestion des systèmes d’information, T.I.C, etc.), en gestion du patrimoine, en édition et en bibliothéconomie.

Sciences de la communication

Les objectifs ici sont portés sur une adéquation entre les enseignements et les exigences de l’environnement entrepreneurial. Il est question d’initier les étudiants aux méthodes de rechercheen jounralimse, en communication, en gestion des ressources humaines, en gestion des organisations, des administrations publiques, et des collectivités territoriales décentralisées.

Le département de paix et développement

Avec ses quatre filières : Paix et Développement, Journalisme de Paix, Sciences économiques et Chaire Nelson Mandela.

La filière Paix et Développement

Comme son nom l’indique met l’accent sur les différents paradigmes idéologiques et scientifiques des politiques et stratégies de développement, dans les cycles Licence (Sciences Sociales et Relations Internationales option Paix et Développement), Master (Construction de la Paix et Développement Durable, Coopération Internationale et Développement Durable, Gouvernance Démocratie et Développement), et Doctorat (Développement Durable, Droits de l’Homme, Droits Humanitaire, Droit International, Économie de Développement, Paix et Développement, Paix et Sécurité, Relations Internationales, Résolution Sociologie des conflits, Science politique etc.)

La filière du journalisme de paix

Cette filière promeut un journalisme responsable en tout temps et donne la possibilité aux étudiants de diverses nationalités titulaires d’une licence d’avoir les outils nécessaires pour la compréhension d’un conflit, sa formation et ses racines dans l’histoire et la culture.

La filière des sciences économiques

Il transmet aux étudiants les grands principes de base de l’économie et forme en Économie de Développement, Monnaie Banque et Finance, et Microfinance et Développement. Les admissions en première année Licence et Master se font par voie de concours. Les langues d’enseignement sont le Français et l’Anglais.

Chaire Nelson Mandela

Elle vise à promouvoir la culture négro-africaine de la paix ; mettre en avant l’approche non-violente des Nobel de la paix ; valoriser les oubliés africains et autres de la non-violence ; et enfin, sensibiliser sur l’apport des indépendances africaines violentes et non violentes au développement du continent.

LA FACULTÉ DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (FTIC).

Une faculté au service des génies

Placée sous la tutelle de l’Ecole Polytechnique, de l’Université de Yaoundé 1, la Faculté des Technologies de l ‘Information et de la Communication de l’Université Protestante d’Afrique Centrale offre quatre filières professionnelles qui forment en sciences de l’ingénieur à savoir : Génie Informatique, Génie Electronique, Génie des Télécommunications et Génie Industriel. La formation se fait dans les cycles de Licence (3 ans) et de Master (2 ans après la Licence). La spécificité ici est la polyvalence de la formation, qui se traduit par des enseignements de base de très haut niveau commun à tous, et une spécialisation progressive par de nombreux projets et travaux pratiques dans l’éthique et la qualité. Les études se font dans un environnement doté de la technologie de dernière génération et des équipements de pointe : laboratoire de transformation digitale, laboratoire d’informatique, laboratoire d’électronique, une plateforme de formation à distance, deux serveurs, une salle multimédia, une bibliothèque, une connexion internet avec de nombreux points Wi-Fi, un centre d’appui à la technologie et à l’innovation, un incubateur, etc.

Les admissions se font sur concours pour les titulaires des baccalauréats C, D, E, F et du GCE Advanced level des options mathematics, physics ou de tout autre diplôme équivalent. Pour les candidats titulaires d’un DSEP, DUT, licence en sciences de l’ingénieur ou tout autre diplôme équivalent, ils sont sélectionnés sur étude de dossier.

FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSS)

Former pour le marché de l’emploi…

Composée de trois filières (Biologie Clinique, Génie Sanitaire et Sciences Infirmières) la faculté des Sciences de la Santé propose aux étudiants, deux types de formations agréées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et le Ministère de la Santé.

La première catégorie est ouverte en cycle Licence pour les filières Sciences Biomédicales et Médico-sanitaires. Le cycle de Licence comprend la Biologie Clinique et les Sciences Infirmières.

Le cycle de Master forme en biologie clinique dans les spécialités Microbiologie-parasitologie, Biochimie Clinique, Hématologie-Sérologie, et en Sciences Infirmières pour Chirurgie Bloc Opératoire, Pédiatrie-Néonatologie, Médecine et autres.

Les formations agrées par le Minsanté comprennent les Infirmiers diplômés d’Etat (IDE), les Sages-femmes / Maïeuticiens et les Techniciens Médico-Sanitaires avec les spécialités suivantes : Analyses Médicales, Génie Sanitaire, Pharmacie, Kinésithérapie.

Les admissions sont ouvertes sur concours aux titulaires des baccalauréats C, D, ESF, F7 ou F8, et aux détenteurs du GCE Advanced level des options Biology and Chemistry, ou tout autre diplôme équivalent, et sur étude de dossier aux titulaires d’une licence en Sciences Biomédicales ou en Microbiologie (spécialité Biologie Clinique) ou en sciences médico-sanitaires (spécialité Sciences Infirmières).

Au travers de sa faculté des Sciences de la Santé, l’UPAC met à votre disposition, des formations pour le marché de l’emploi.